Weddou, Maouiya ou Bellawar, peu importe ! Il porte tous ses noms à la fois, pour lesquels il a plusieurs histoires à raconter. Il se dit, quelques fois, « commandant à quatre étoiles » de l’armée et qui se charge bénévolement d’organiser la circulation à Tiguend. La bourgade située à plus de 100 km de Nouakchott est à mi-chemin entre la capitale et Rossso. Le weekend, avec l’affluence des vacanciers en cette période hivernale, Maouiya trouve beaucoup de véhicules à « organiser ». Cela fait du boulot pour le jeune homme rompu au désœuvrement pendant le reste de l’année. Cela lui permet aussi de gagner quelques sous, car les automobilistes ne manquent pas de lui en donner charitablement.
Rencontré par le reporter de Nouakchott Info , Maouiya a d’abord voulu se présenter sous ses trois noms .
Je suis Weddou, parce que quand j’étais né, il ya de cela plus de vingt ans, ma famille m’a fait porter ce nom d’un arrière grand parent, mais depuis que je suis devenu « moi-même », j’ai préféré m’appeler « Maouiya » comme l’ancien président. C’est aussi une façon de dire « à qui voudra l’entendre » que je suis resté fidèle à ce président. Je me suis insurgé contre bon nombre des détracteurs de l’ancien président. Il m’est arrivé de me battre contre certains que je couvre de toutes les invectives !
Je m’appelle aussi « Bellawar de l’Aftout Sahli ». C’est un nom que j’aime beaucoup parce que c’est « un bandit des grands chemins » recherché pour avoir sévi contre des
C’est un terroriste, un tueur et tout ce que vous voulez, mais c’est çà… !
A propos d’une tenue de combat qu’il ne quitte jamais Weddou dira : « Je suis soldat, avec quatre étoiles, regardez mon béret et mon gilet phosphorescent, c’est pour organiser la circulation.
Je souhaite, un jour, rouler à plus de 100 km/heure à bord d’une voiture de l’armée mauritanienne. Quand il évoque l’armée mauritanienne, il le fait avec extase et admiration.
Il est obnubilé par le voyage, même si sa mère âgée de plus de cinquante ans, presque aveugle, doit rester seule après lui. Peu importe pour le Bellawar de l’Aftout Sahli, ce qui compte c’est d’aller à bord d’une voiture et d’avoir des souvenirs de parcours à reproduire dans chaque maison visitée. Il s’en enorgueillit et grandit sa personne à longueur des journées.
Interpelé à propos de la négligence dont il ne cesse de faire preuve à l’égard de sa mère, « Bellawar » se défend : ma mère n’a plus de problème depuis que j’ai loué les services d’un jeune berger pour garder « notre troupeau de chèvres ». Notre tente se trouve à quelques encablures seulement. On est approvisionné en eau par un homme de bonne volonté.
« Tu vois, après tout, me rappelle-t-il, que ma mère ne doit se plaindre de rien » !
Ely Ould Maghlah
mederdratoday@gmail.com
Tel 2240979
هناك 6 تعليقات:
Article...futil. Sans importance journalistique et ça ne fait pas rire... Dommage
هذه اول اطلالة ل اعل ول مغلاه علي صفحاتكم ؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟؟!!!!!!!!!!!!
غريب وعجيب
Cet article prouve que la vie journalistique et le militarisme ne sont pas
Conciliables, effacez ce charabia
hadhe houwe sta7i ehl tighend lmesmou3 bih
qui est Ely o Maghlah ?
Une chose est sur, il n'est pas de MEderdra.
merci de nous écrire des articles en français merci beaucoup
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